Malgré la fermeture de la centrale de Fessenheim, les travaux du grand carénage ainsi que les innombrables retards sur l’EPR (réacteur à eau pressurisée) de Flamanville, EDF a revu à la hausse son estimation de production nucléaire pour la France sur l’exercice 2021. Dans un communiqué publié ce 5 juillet, l’électricien tricolore indique que « compte-tenu du bon déroulement du 1er semestre 2021 », il « rehausse son estimation […] de 330 térawatts-heure – 360 TWh à 345 TWh – 365 TWh ». Et la situation devrait être sensiblement la même pour l’année prochaine : « L’hypothèse de production pour 2022 reste inchangée à ce stade avec une fourchette 330 TWh – 360 TWh ».
Dans le même temps, le gestionnaire du Réseau de transport d’électricité se veut rassurant : dans une
portant sur la saison estivale 2021, il affirme que l’Hexagone ne devrait pas connaître de tensions d’approvisionnement sur le réseau électrique, y compris en cas de canicule et de sécheresse. Dans le détail,
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