RÉCIT – Le terroriste incarcéré à Fleury-Mérogis dans l’Essonne est sorti de son mutisme et passe ses journées à prier.
Salah Abdeslam est l’homme le plus détesté de France. Pas seulement parce qu’il est l’un des terroristes des attentats du 13 novembre 2015 mais parce qu’il est aussi l’unique survivant du commando mortifère, endossant seul désormais le plus grand massacre de l’histoire du terrorisme français.
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Son comportement en détention a évolué au fil des six dernières années, aux dires des personnels de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, en Essonne. À la veille de son procès, l’homme «s’abîme dans la prière, témoignent-ils. C’est difficile de savoir jusqu’à quel point le détenu est sincère dans sa foi ou s’il s’agit d’une image à destination de l’extérieur puisqu’il se sait filmé en permanence». Un fait est certain: Salah Abdeslam est progressivement sorti de sa prostration. «Les trois premières années, l’homme était totalement mutique. C’est une carapace qu’il s’est forgée. Une façon de témoigner de son rejet des institutions et de la société», analyse cet employé pénitentiaire qui a bien voulu lever
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