Azdyne Amimour est le père d’un des terroristes du Bataclan, Georges Salines celui d’une des victimes, tombée sous les balles du commando djihadiste. Dans un livre paru en janvier 2020, les deux hommes que «tout devrait opposer» ont couché sur le papier leurs échanges, où il est question de deuil, de pardon, de colère.
Ce papier a été initialement publié le 9 janvier 2020
Lola et Samy avaient tous les deux 28 ans lorsqu’ils ont perdu la vie, le 13 novembre 2015, dans la salle de concerts du Bataclan, à Paris. La première est morte sous les balles du commando djihadiste auquel appartenait le second, mort quant à lui abattu par un policier.
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En janvier 2020, vingt mois avant l’ouverture du procès hors norme de ces attentats, les pères de Lola et Samy ont publié ensemble aux éditions Robert Laffont un ouvrage intitulé Il nous reste les mots, à l’initiative et avec l’aide de Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du terrorisme.
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Tout a commencé en février 2017, lorsqu’Azdyne Amimour a demandé à rencontrer Georges Salines, alors président d’une association de victimes. Ces pères «que tout devrait opposer» sont entrés puis restés en contact. C’est en septembre 2018 que les deux hommes, nés chacun d’un côté de la Méditerranée – Azdyne Amimour à Annaba (nord-est de l’Algérie) en 1947, Georges Salines à Sète (Hérault)
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