La justice vient de résilier le contrat de concession de ce chantier de 100 millions d’euros, mais autorise la poursuite des travaux.
Nancy
L’ambition de Nancy (Meurthe-et-Moselle) d’accéder au rang de ville thermale avait été contrecarrée une première fois par la Grande Guerre. Vendredi dernier, c’est la justice qui a jeté une ombre sur le projet de pôle de soins et de loisirs aquatiques actuellement en chantier autour du bâtiment thermal historique, inauguré en 1913.
Le tribunal administratif de Nancy a résilié le contrat de concession qui porte sur la construction et l’exploitation pendant vingt-sept ans de ce projet de 100 millions d’euros d’investissement. La délégation de service public avait été attribuée il y a trois ans au groupe de thermalisme français ValVital, associé à Bouygues Bâtiment Nord-Est. Toutefois, les magistrats ont assorti leur décision d’un «effet différé», autorisant la poursuite des travaux jusqu’à leur achèvement, afin de ne pas porter «une atteinte excessive à l’intérêt général». Le projet, baptisé Grand Nancy Thermal, devrait donc bien accueillir ses premiers curistes à l’horizon 2023. Près
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